Poutine, allié de Hitler dans Walking Zombie (2022): les leçons d’un film de propagande

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Toujours intéressé par ce qui se dit sur Internet à propos des « nazis », hier soir, après mon travail, j’ai découvert un film de 2022 mis en ligne le 25 septembre : « Walking Zombie ».

Le scénario : tous les grands « méchants » de l’Histoire ressuscités sont réunis. On voit Attila, Gengis Khan, Staline, ben Laden, Pol Pot… et même l’ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher. Parmi eux, deux vivants : Mark Zuckerberg et Vladimir Poutine.

Sans surprise, le grand chef intervient (à la 47e minute) : Adolf Hitler. Il traîne derrière lui un petit chariot sur lequel est déposé son berger allemand empaillé (avec un brassard à la patte avant).

Leur projet ? Nettoyer la Terre pour la rendre à nouveau « grandiose ». C’est dit dans la chanson du début, lorsque Vladimir Poutine reconstitue pays par pays la carte du monde. Sans doute s’agit-il des pays déjà « nettoyés »…

Les « nazis » étaient cachés dans une base construite sur la face cachée de la Lune. Mais désormais, Hitler et tous ses complices ressuscités vivent au centre de la Terre, dans une sorte de paradis dont l’entrée se trouve sous l’Antarctique.

Dernière chose : leur ennemi est (bien évidemment) une femme métisse, ayant du sang noir dans les veines. Elle symbolise la liberté et l’intelligence contre la religion stupide (pratiquée à 99 % par des Blancs, cf. la 13e minute) et contre les « méchants nazis » aidés par leurs complices. Aux côtés de l’héroïne, figure un Russe qui (bien évidemment) va combattre Poutine.

Je n’attache guère d’importance au film en lui-même. Il ne s’agit pas d’un long-métrage destiné à formater les esprits, mais d’une œuvre qui exploite les bobards de propagande diffusés en amont, que ce soit à l’école, dans les médias et des les mémoriaux.
L’intérêt d’un tel film est de montrer (en caricaturant) les ressorts et l’objectif de la propagande actuelle : la quintessence du Mal, ce n’est plus le Diable, mais Hitler (qui commande tous les « méchants » de l’Histoire). Le Mal, c’est vouloir conquérir le monde et exterminer tout ce qu’on n’aime pas afin de bâtir une société « grandiose ».
Moralité : la racine du Mal, c’est la haine de l’autre (symbolisée par Hitler)… Le Bien, c’est au contraire l’acceptation de l’autre au point de tout mélanger (races et cultures), ce qui aboutit au métissage généralisé (symbolisé ici par l’héroïne).

J’en tire deux leçons :

  1. la propagande actuelle reste fondée sur l’Histoire : « Hitler a montré où la haine mène. » D’où la pertinence du combat révisionniste ;
  2. nos adversaires sont donc très à l’aise quand, face à eux, des gens développent des discours de haine, car cela rentre dans leur schéma; en revanche, ils sont désarçonnés si, en face, la personne développe un discours pacifique.


Une nouvelle preuve m’en a été donnée en octobre 2021, lors d’un entretien accordé à deux journalistes français.
 Avec calme, je leur ai exposé ma conception du national-socialisme sans haine, tourné avant tout vers la réalisation d’un idéal supérieur (individuel et collectif). Rapidement, ils ont été désarçonnés. Je leur ai expliqué qu’à mes yeux, un mal social (l’immigration incontrôlée, la puissance des lobbies, la décadence de l’enseignement…) était le symptôme d’un dysfonctionnement qui, au départ, frappait notre société. Par conséquent, combattre l’ennemi extérieur était inutile si, en même temps, on ne corrigeait pas ce qui, chez nous, dysfonctionnait.
Ils ont porté la discussion sur le problème juif. Je leur ai répondu que si les organisations juives étaient puissantes, c’était parce qu’en conséquence du recul de la spiritualité, nos peuples avaient accepté à la mise en place d’une société matérialiste, donc où le commerce de consommation est roi. La meilleure façon de combattre la puissance parasitaire était donc de restaurer la spiritualité, sans quoi les parasites reviendraient toujours.

Face à mon discours tranquille et nullement simpliste, les journalistes ont été si désarçonnés que la femme a lancé : « Vous connaissez mieux ne nazisme que les nazis ! » Je lui ai répondu que le national-socialisme était antérieur à l’hitlérisme (le premier parti national-socialiste a été créé en France, en 1903), donc qu’on pouvait être national-socialiste sans adhérer à tout ce qui avait été fait en Allemagne, à cause des circonstances du moment.

À ma connaissance, l’entretien que je leur ai accordé n’a jamais été diffusé. Ils savaient fort bien qu’un tel discours aurait troublé une partie du public, excitant la curiosité de certains. Et c’est là ce qu’ils veulent éviter à tout prix.

Voilà pourquoi je continuerai à tenir ce discours. J’ajoute qu’il ne s’agit pas de « com » ; ce discours reflète ma façon d’être.