1942 : Le national-socialisme en action

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Voici une autre article, paru en juillet 1942, qui confirme que le IIIe Reich avait déjà partiellement ou complètement réalisé les 17 points du Congrès de Salzbrunn pour une Europe unie sous l’étendard du national-socialisme.

L’idée fondamentale du national-socialisme c’est l’esprit communautaire. Le bien-être général passe avant l’intérêt particulier. Cette doctrine appliquée dans tous les domaines a vraiment donné des résultats sociaux extraordinaires.
[…]
L’Allemagne applique dans ses usines des méthodes sociales très en avance sur tous les autres peuples. Nos compatriotes français, ayant les mêmes droits et jouissant des mêmes avantages que les ouvriers allemands, en bénéficient largement.
Pour qu’un ouvrier produise un travail intéressant, il faut que ce travail lui plaise, qu’il l’effectue dans un endroit agréable, avec des outils pratiques et perfectionnés, si ce perfectionnement existe, qu’il soit en bonne santé physique et morale, et qu’il ait un avantage à faire ce travail.
Toutes ces conditions, base de la théorie nationale-socialiste, ont été remplies dans toutes les usines sous l’organisation du Front du travail. Il existe un service social spécial appelé la « Beauté du travail » dont les efforts ont abouti à modifier complètement l’ancien état d’esprit. Le travail n’est pas une punition, l’atelier ne doit donc pas être sombre, la lumière crée la joie et la joie augmente l’effort.
Là où existaient des verres dépolis ou teintés, on les a remplacés par des vitres transparentes, l’ouvrier a le droit de s’intéresser à ce qui se passe dehors, il a le droit de contempler un beau paysage. Et pour que le paysage soit beau, il faut faire de la propreté, mettre de la couleur, de la vie. Les ateliers ont été décorés, peints, ornés de fleurs, les cours d’usine sont nettes, plantées de petits massifs, les fenêtres ont des caisses de géranium.
Tout ouvrier possède un siège, ceux qui doivent employer des positions inconfortables ont des sièges réglables, parfois des selles de vélo montées sur bras articulé. Chaque usine possède plusieurs médecins, et c’est l’un d’eux qui passe plusieurs fois par semaine dans les ateliers pour chercher une amélioration, une modification à apporter au service de la Beauté du travail.
L’état sanitaire des ouvriers est méticuleusement surveillé par des visites fréquentes orientées d’ailleurs suivant le genre d’industrie.
Les usines modernes de la banlieue berlinoise possèdent toutes une installation médicale et chirurgicale que leur envieraient bien des hôpitaux spécialisés1. […]

La deuxième page de l’article figure dans le document ci-dessous.