Je remercie celles et ceux qui apprécient ma série sur le national-socialisme.
Lorsque j’étais jeune révisionniste, j’ai connu une vieille Française. Sous l’Occupation, âgée d’une vingtaine d’années et douée en allemand, elle avait été employée comme traductrice dans une petite Kommandantur. Les mois passant, elle avait pu juger les Allemands et l’idéologie qu’ils défendaient. Aussi était-elle devenue favorable à l’Europe unie sous l’étendard du national-socialisme. Simple jeune fille, elle ne s’était pas engagée dans la Collaboration; mais jusqu’à l’été 1944, elle avait travaillé comme traductrice pour l’Occupant et ses sympathies politiques étaient connues.
À l’automne 1944, ayant pu constater les violences effroyables qui frappaient les « collabos » réels ou supposés, elle prit peur et, craignant pour sa vie, elle suivit les Allemands dans leur retraite. Son périple la conduisit jusqu’en Bohême-Moravie.
En mai 1945, elle fut finalement arrêtée et livrée à la France. Aux épurateurs, elle expliqua qu’elle avait suivi les Allemands par peur. Les mois ayant passé depuis la « Libération », les passions étaient partiellement retombées. Alors qu’en 1944, elle aurait été tondue et peut-être exécutée, un an plus tard, considérant son jeune âge et sa fonction de simple traductrice, ses juges la relaxèrent.
Cette femme était restée profondément nationale-socialiste. Mais elle ne cessait de me dire: « Tant que nous n’aurons pas redoré le blason du national-socialisme en le lavant des crimes imaginaires dont les vainqueurs l’accusent, aucune renaissance politique ne sera possible. Le peuple sera aisément manipulé pour que, au nom du Plus jamais ça, il se résigne à la démocratie, au mondialisme, à l’antiracisme, etc. C’est donc toute l’Histoire depuis 1918 qu’il faut réviser. » Bien que n’ayant pas lu Maurice Bardèche, cette vieille femme confirmait ses analyses exposées dès 1948 dans « Nuremberg ou la terre promise ».
« Chat échaudé craint l’eau froide » dit le proverbe. C’est vrai: on construit l’avenir en se référant au passé, c’est-à-dire à ses expériences ou aux expériences vécues par les autres. Voilà pourquoi celui qui enseigne l’Histoire à la nation est maître du destin de cette nation. Imposer un « devoir de Mémoire » permet de manipuler le peuple. D’où l’importance capitale du révisionnisme, une importance que cette femme avait parfaitement comprise.
C’est un peu grâce à elle que, jeune révisionniste, j’ai étudié les causes proches et lointaines de la guerre. Elle m’avait convaincu que rétablir la vérité sur le dossier des prétendues « chambres à gaz » homicides était insuffisant. Il fallait aller plus loin et s’occuper des « crimes contre la paix » ainsi que des « crimes de guerre » imputés IIIe Reich. Je lui dédie ma série en cours, car c’est à elle que nous la devons.
Une précision avant de finir: cette femme avait une fille dont elle me parlait parfois. Mais jamais elle ne me parlait du père (donc de son mari à elle). Quand elle décéda, je pus parler avec la fille qui portait un nom anglo-saxon. Je lui demandai: « Qui est votre père? Car votre mère ne m’en a jamais rien dit… » La femme me répondit qu’après mai 1945, sa mère avait connu une brève idylle avec… un soldat américain de passage. Lorsqu’elle s’aperçut qu’un enfant naîtrait, le soldat était déjà loin. Plus tard, la famille retrouva le père (qui était retourné aux USA) et lui demanda de reconnaître l’enfant. L’homme accepta, donna son nom à l’enfant puis ne se manifesta jamais plus. La mère du bébé en fut finalement soulagée, car elle aurait préféré que le père fût un Allemand national-socialiste.
L’histoire de cette femme m’a convaincu qu’il fallait éviter de juger. Car la Vie est pleine de surprises et de contradictions. Dites: « En 1945, cette femme a forniqué avec un GI » et dans notre milieu, elle sera détestée. Dites: « Cette femme est restée fidèle au national-socialisme après avoir travaillé dans une Kommandantur » et dans notre milieu, elle sera appréciée. Pourtant, c’est la même femme.
Quoi qu’il en soit, merci, Josiane, car cette série de vidéos, nous vous la devons.