Angleterre : les activiste juifs prêts pour la répression antirévisionniste

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La Campagne contre l’antisémitisme, ayant obtenu la condamnation d’Alison Chabloz, son président Guideon Walter s’est félicité en ces termes :  

« Cette sentence est un message fort : en Grande-Bretagne, la négation de l’Holocauste et les théories antisémites du complot ne seront pas tolérées. Antisémite impénitente et repoussante, Alison Chabloz a passé des années à inciter les autres à haïr les Juifs, principalement par l’allégation que l’Holocauste serait un canular monté par des Juifs pour escroquer le monde. Le juge de district John Zani a refusé d’en faire une martyre, lui laissant l’image d’une personne pathétique et insignifiante qui doit maintenant apprendre à taire ses discours provocateurs, faute de quoi elle fera face à une incarcération immédiate. Le temps dira si elle y parvient. »

Autrement dit : maintenant que nous avons obtenu la condamnation, même mitigée, d’une chanteuse satyrique pour négation de l’Holocauste, la porte est ouverte pour réprimer l’expression publique des thèses révisionnistes considérés comme des provocations à la haine.

La stratégie était cousue de fil blanc, mais elle a fonctionné. Pourquoi ? Parce que dans cette affaire, les activistes juifs trouvent à leurs côtés les mondialistes dont le projet vise à faire de la Terre un village planétaire peuplé d’un masse homogénéisée. Telle est leur utopie.

Or, voilà plus de vingt ans, Bernard Notons prévenait :

« les projet utopiques butent sur certaines limites, des résistances : l’existence d’une nature humaine, soumise à un ensemble de déterminations ; l’existence d’une société concrète avec ses conventions, ses servitudes, impossibles à défaire et à refaire au gré des fantasmes. Alors viennent les périodes dangereuses. Pour réaliser leurs fins ultimes, les agitateurs sacerdotaux n’hésitent pas à promouvoir la tyrannie et à engendrer la violence, seul moyen pour essayer d’imposer l’impossible. L’orthodoxie arrive au galop. » (Bernard Notin, La Pensée en uniforme : la tyrannie aux temps maastrichtiens, Ruisbroeck, L’Anneau, coll. « L’Héritage européen », 1996.)

Hier, l’orthodoxie était religieuse. Aujourd’hui, elle est historique. Tout simplement parce que l’Holocauste est l’arme n° 1 entre les mains des mondialistes utopistes. Je n’invente rien. La condamnation d’Alison Chabloz survient alors qu’un musée mémorial de l’Holocauste est construit en plein Londres, dans le parc des Jardins de la Tour Victoria, non loin de parlement. Son concepteur a qualifié l’endroit de « parc de la conscience britannique ».

Il ajoute ajoute que le projet souhaite « créer un lieu vivant, pas seulement un monument dédié à quelque chose du passé ». Et d’expliquer :

« Son centre d’éducation construit à côté contextualise le mémorial (…) et s’appuie sur l’Holocauste, dans ses histoires et dans ces faits, pour étudier l’antisémitisme, l’extrémisme, l’islamophobie, le racisme, l’homophobie ainsi que les autres formes de haine et de préjugés dans la société aujourd’hui. Placé à côté du Parlement, il posera des questions sur le rôle de la société et de ses institutions en matière de respect des autres et de prévention de la haine. »

Ces explications confirment l’importance cruciale de l’Holocauste dans le projet d’établissement de la société rêvée par les mondialistes

Car au nom du « plus jamais ça ! » et du « on sait où ça a mené », l’Holocauste permet de dissoudre tout ce qui structurait les sociétés du passé, à commencer par les frontières, les normes et les différences. L’Holocauste, c’est le dissolvant du monde ancien dans l’espoir de créer un nouvel ordre mondial. Voilà pourquoi il faut le protéger de toutes les attaques, y compris par des moyens tyranniques.

Sur son blogue, Gilad Atzmon souligne : « (…) le message que porte la condamnation de Madame Chabloz est dévastateur pour la Grande-Bretagne. En peu de temps seulement, ce royaume est devenu État carrément autoritaire. » Il a raison.

J’ajoute que les première victimes de cette dictature de la pensée seront les révisionnistes. Dans cette ambiance, quel sera mon destin ? L’avenir le dira, mais j’ai toutes les raisons de m’inquiéter. Toutefois, je ne reculerai pas ; car reculer serait trahir. Je redoublerai donc d’ardeur pour dire ce que j’ai à dire, le plus vite possible. En conséquence, veuillez me pardonner si je ne réponds pas, ou très tardivement, aux messages. Je veux désormais faire vite, avant une arrestation possible. A partir de cette semaine prochaine, je reprendrai la diffusion régulière de ma plaidoirie pour Hitler en trente épisodes. Merci à toutes celles et à tous ceux qui me soutiennent, car j’en ai besoin pour continuer alors que le ciel s’assombrit.