Antisémitisme : pour les uns comme pour les autres, je suis un incurable

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Hier 20 avril, j’ai eu les honneurs du site « Balance ton antisémite » (voir illustration). Il est vrai que je figure sur leur liste des principaux antisémites à « neutraliser ».

Mais dans le même temps, une Internaute m’écrit : « Je ne comprends vraiment pas comment, après tout ce que les Juifs vous font, vous persistez à vos déclarer « judéo-indifférent ». Pour moi, cela relève de l’aveuglement volontaire. »

Être la cible des deux camps : telle est la situation très inconfortable dans laquelle on se retrouve lorsque, dans une guerre totale, une guerre à mort, on cherche à rétablir une paix impossible.

Je m’explique : entre les activistes Juifs et les anti-juifs, c’est à qui anéantira l’autre. Quand je les lis, je comprends les positions prises dans chacun de deux camps. Comprendre ne veut pas dire approuver ; cela signifie se mettre à la place de l’autre pour entrer dans sa logique afin d’expliquer ses agissements. Je comprends donc les antisémites, y compris les plus virulents : ils ont des griefs réels contre les Juifs.

Mais dans le même temps, je comprends la réaction des Juifs : c’est tout d’abord une réaction de peur. Les Juifs ont peur : « Notre mission est de raffiner l’humanité, mais depuis trois millénaires, une grande partie de l’humanité nous déteste », se lamentent-ils sans véritablement chercher le pourquoi de cette détestation. Car contrairement à ce qu’ils ne cessent de répéter, l’anti-judaïsme n’est pas un tissu de calomnies. Certes, des calomnies anti-juives existent, mais d’autres accusations sont réelles.

Quoi qu’ils en soit, les Juifs on peur. Or, quand on a peur, on veut tout maîtriser. D’où leur volonté de puissance, qu’elle soit politique, financière et morale. Car dans un monde ultra-libéral, celui qui possède la richesse possède le pouvoir, et celui qui possède le pouvoir peut imposer sa police de la pensée. Sachant en outre que les Juifs croient en leur mission messianique, qui consisterait à organiser un paradis terrestre (leur paradis) pour accueillir le Messie, je comprends sans peine leur volonté de maîtrise du monde. Encore une fois, comprendre ne veut pas dire approuver : pour moi, les Juifs se sont inventés un Dieu (Yahvé), une « histoire sainte » (racontée dans la Bible) et une mission (sur ce sujet, voir Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, « La Bible dévoilée », [Éd. Bayard, 2002] ainsi que les ouvrages de Jean Soler). Telle est l’origine de leur drame, un drame qui les pousse à chercher la maîtrise du monde.

Mais cette volonté de puissance ne cesse de renforcer la position des antisémites qui la dénoncent, faits à l’appui. D’où un accroissement de la peur juive : « Au secours, la haine anti-juive n’a jamais été si forte. C’est le retour des années 30… » et patati, et patata, on connaît la musique.

Ma position dans tout cela ? Elle découle de ma vision de du monde et de la Vie. Voilà pourquoi je le dis tout de suite : je ne cherche à convaincre personne. J’explique juste pourquoi, dans la guerre entre les Juifs et les anti-juifs, je reste en retrait. Ma vision du monde est donc la suivante :

1. Je pense que l’univers ne peut pas être le fruit du hasard. Les constantes cosmologiques sont trop bien réglées, la Vie trop complexe et l’ordre trop parfaitement équilibré pour résulter d’une évolution sans but sous l’empire de lois aveugles. On m’objectera qu’en plusieurs milliards d’années, à force de réactions chimiques, la Vie a finalement pu apparaître. Affirmer cela, c’est comme voir écrit au sol avec des cailloux : « Je vous aime pour la vie » et dire : « Personne n’a écrit cela, c’est le hasard ; à force de répartir des cailloux n’importe comment au sol, la Nature a écrit cette phrase » (voir Wiliam A. Dembski, « The Design Inference » [Cambridge University Press, 1998]).

2. Pour moi, donc, le monde a été créé par une entité supérieure, transcendante, appelée « Dieu ».

3. Dans ce monde aux multiples dimensions, des formes de vies très différentes existent. Parmi elles, la vie sur cette petite planète appelée Terre.

4. En tant qu’être créés, notre âme est éternelle. Elle passe par de nombreuses existences (que ce soit sur Terre ou ailleurs, dans d’autres dimensions) afin de s’épurer et, au final, de réintégrer l’Unité.

5. Or, on ne progresse que dans l’épreuve. Sur, Terre, pour nous les non-Juifs, le peuple juif est une source d’épreuves, car il exploite nos faiblesses. Mais en les exploitant, il nous les révèle. Par conséquent, le combat contre ses empiétements doit commencer par un retour sur nous-mêmes, afin de nous corriger et de nous améliorer.

Voilà pourquoi je suis « judéo-indifférent ». Non pas que je nierais la puissance des lobbies juifs, à commencer par ceux qui protègent la « Mémoire ». Je l’ai au contraire subie et la subirai sans doute encore. Mais cette puissance, nocive, je la considère comme s’inscrivant dans le plan divin, afin de révéler ce qui ne va pas en moi (en nous).

Sur le problème des « chambres à gaz » ainsi, il faut savoir qu’en 1945, ce sont les Alliés qui ont exploité cette rumeur de propagande. Ils l’ont exploitée afin de détourner l’attention de leurs propres crimes de guerre : les bombardements de terreur à l’Ouest et, à l’Est, le massacre des populations civiles d’origine allemande (voir Freda Utley, « The High Cost of Vengeance », 1949 et Maurice Bardèche, « Nuremberg ou la Terre promise », 1948). Les sionistes n’ont fait que s’engouffrer dans la brèche en disant : « Puisque 6 millions des nôtres ont été exterminés (vous l’avez vous-même dit à Nuremberg), alors permettez la création d’Israël ». Si, donc, aujourd’hui, la Shoah émascule nos peuples, c’est parce qu’au départ, les vainqueurs de 1945 ont cru pouvoir exploiter cette rumeur de guerre. Aujourd’hui, ce mensonge exploité se retourne contre nous tous.

Telle est la raison pour laquelle j’affirme que la puissance des lobbies juif résulte de nos propres fautes (même si ce n’est pas nous qui les avons commises directement). Sachant qu’elle résulte de mes (de nos) propres faiblesses, ce n’est pas sur elle que je me focalise, mais sur moi (sur nous). Lorsque nous nous serons corrigés, le Juif perdra tout naturellement sa puissance. Car un peuple sain est tourné vers la vie intérieure qui, tout naturellement, fait s’effondrer la société de consommation, donc la primauté du commerce, donc la puissance financière…

les Juifs ne sont pas les seuls révélateurs. L’immigration incontrôlée et l’Islam dit « radical » le sont aussi. Philippe Guillemant souligne : « Si l’on prend un peu de recul, on constate que le monde est aujourd’hui ultrapolarisé entre une vision matérialiste extrême, dont l’instrument est l’ultralibéralisme, et une vision inverse dont l’instrument est une religiosité extrême imposée par la violence, les deux s’entretenant l’une et l’autre, et allant parfois jusqu’à s’entendre entre elles. » Il a raison. Le radicalisme religieux, quel qu’il soit, est avant tout une réaction face au matérialisme, tout comme, historiquement, le matérialisme fut une réaction face à la mainmise religieuse sur la société. Dès lors, que faire ? Philippe Guillemant répond : « Les deux systèmes sont clairement générateurs de violence, et il ne saurait être question ni de les départager, ni d’en trouver un juste milieu. On ne peut sortir de cette polarisation qu’en s’élevant à un niveau supérieur qui sort la science du syndrome religieux des croyances en réconciliant la vision scientifique et la vision spirituelle du réel. » (vor. Philippe Guillemant, « La physique de la conscience » [Éd. Trédaniel, 2015], p. 258).

Tout cela, je l’explique dans ma série : « Face au Grand Remplacement, pour un vrai réveil de l’Occident ». Il y a tant à dire que je passe plus mon temps à dénoncer les Juifs, les gauchistes, les féministes, etc. Pour moi, ce combat CONTRE est dépassé. Je lutte désormais POUR : POUR quelque chose de meilleur, donc POUR une amélioration de nous-mêmes.

Je ne contrains personne à me suivre sur ce terrain. C’est mon chemin de vie. Je tenais juste à l’exposer pour ceux qui voudraient en tirer profit. A bientôt, donc, avec la suite de ma série : « « Face au Grand Remplacement, pour un vrai réveil de l’Occident ». Puis viendra ma réponse au site antirévisionniste PHDN.

Je vous souhaite à Toutes et à Tous une agréable journée.

Vincent