Ce qu’aurait été l’Europe unie sous l’étendard du national-socialisme

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Début avril 1944, le Front du Travail allemand organisa le « Congrès des économistes et hommes politiques » . L’objectif était de définir l’économie politique de l’Europe nouvelle, unie sous l’étendard du national socialisme.

La France Socialiste, 8.IV.1944

La France Socialiste, 8.IV.1944
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Les représentant d’une vingtaine de nations européennes y participèrent. Ils adoptèrent une résolution en 17 points. Applaudissant ce projet qui préservait les identités nationales, La France Socialiste écrivit:

Il n’y a de socialismes que nationaux […] La pratique [du socialisme] est variable avec les milieux nationaux, elle s’adapte aux conditions concrètes des divers pays, elle est subordonnée aux forces en présence, à la forme de l’État, à l’économie, aux situations politiques, aux traditions, aux psychologies.

Bref, il n’était pas question d’imposer la forme allemande du national-socialisme à toute l’Europe.

De même qu’il n’effaçait pas la nation, ce socialisme n’uniformisait pas les masses. Le deuxième point précisait :

La communauté n’est viable que si elle peut s’appuyer sur des personnalités qui soient à même et aient la volonté d’assumer dans toutes leurs actions un maximum de responsabilité vis-à-vis de la communauté. Si ceci n’était point le cas, la communauté dégénérerait immédiatement en un morne collectivisme.

On voulait donc des gens capables d’initiatives et responsables.

D’où une instruction différenciée. Dans cette nouvelle Europe: «chaque membre de la communauté nationale (se verrait) offrir toutes les possibilités d’instruction et de développement qui correspondent à ses aptitudes naturelles. Le droit à l’instruction ouvre la voie à la promotion sociale.» Dans le cadre de cette promotion sociale, l’individu pourrait occuper «l’emploi qui correspond à ses capacités et aux exigences de la communauté nationale.»

Puis venait la famille. Le huitième point déclarait:

Toute promotion de la personnalité serait vaine, si la famille, en tant que cellule initiale de la nation, n’en retirait un encouragement particulier. Il faut que la personnalité justifie la situation sociale à laquelle elle s’est élevée dans la communauté nationale grâce à son apport, en fondant un foyer et en constituant une famille saine. C’est dans ce but final que la communauté nationale doit, de son côté, veiller à ce que chaque famille dispose d’un habitat convenable et de moyens d’existence suffisants.

Le neuvième point précisait:

C’est à la communauté nationale que revient la tâche de veiller d ce qu’aucun de ses membres ne tombe dans le besoin sans qu’on puisse lui en imputer la responsabilité. Elle assure la retraite du vieux travailleur, la sécurité en cas de maladie, d’invalidité et de maternité, ainsi que l’existence des veuves et des orphelins.

Le IIIe Reich avait déjà réalisé tout cela… Je vous laisse lire les 17 points. Ils vous décriront ce qu’aurait été l’Europe, si Hitler avait gagné la guerre. Heil Hitler.