Le révisionnisme historique est vital pour la droite nationale: Complément

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Cette page vient en complément de l’article: Le révisionnisme historique est vital pour la droite nationale.

Les boîtes de Zyklon B

Après que je lui ai eu présenté les résultats de mes investigations au Krema II, Raphaël invoquera les « pots de Zyklon B, ce gaz utilisé en masse ».

Boîtes de Zyklon B, exposées au musée d’Auschwitz.
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La réponse est aisée: le Zyklon B était utilisé partout, y compris dans le civil, pour lutter contre les insectes dont certains détérioraient les constructions (vers à bois) ou véhiculaient des maladies. Cet insecticide servait plus particulièrement à éradiquer les poux, vecteurs d’une maladie redoutable: le typhus.

Sachant qu’en Europe de l’Est, le typhus sévissait de façon endémique, que certains déportés arrivaient avec des poux, et que la promiscuité alliée à une hygiène défective favorisait la propagation de cette maladie, les autorités d’Auschwitz utilisaient le Zyklon B en masse pour prévenir une épidémie dans le camp.

Les différents bâtiments du camp faisaient l’objet de fumigation pour chasser les insectes. D’où les tonnes de Zyklon B commandées (comme les archives du camp le démontrent) et toutes ces boîtes vides découvertes en 1945.

Ces dernières ne sont donc pas la preuve d’un massacre de masse.

Les crématoires

Malgré les précautions prises, au printemps 1942, une épidémie de typhus éclata à Auschwitz. À l’été, elle atteignit son pic et faisait parfois plusieurs centaines de victimes par jour. Que faire de tous ces cadavres? Les autorités durent les brûler tant bien que mal dans des fosses de crémation.

Fours crématoires à Auschwitz I.
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C’est précisément à cette époque que les SS commandèrent un, deux, puis quatre crématoires pour le camp de Birkenau. L’objectif était de pouvoir faire face en cas de nouvelle épidémie: les corps seraient incinérés dans des fours, ce qui serait plus rapide et plus hygiénique.

La nécessité était d’autant plus évidente qu’en juillet 1942, Himmler avait ordonné l’agrandissement du camp de Birkenau: sa capacité devrait atteindre 200.000 détenus, afin de fournir de la main-d’œuvre aux usines des environs. Avec une population d’une telle ampleur, quatre crématoires totalisant 46 fours seraient indispensables cas d’épidémies.

Leur existence n’est donc pas la preuve d’un massacre de masse.

Quant à leur rendement, le « document Jahrling » et les témoignages qui parlent de trois corps ou davantage incinérés en même temps sont fantaisistes. J’ai moi-même assisté à plusieurs crémations, filmant le processus, et j’ai interrogé le conducteur du four.

Il m’a confirmé que les méthodes et les rendements invoqués par les historiens accrédités sont sans rapport avec la réalité. Les SS n’ont donc pas décidé la construction de ces crématoires dans le cadre d’un massacre de masse.

La destruction des crématoires

Raphaël rétorquera: « Si ce que vous dites est vrai, alors pourquoi les SS ont-ils détruit ces crématoires au moment d’évacuer Auschwitz? »

Ruines d’un crématoire à Auschwitz II Birkenau.
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Là encore, la réponse est simple. Pour le dynamitage des crématoires par les SS en janvier 1945, il faut revenir six mois en arrière.

En juillet 1944, les Soviétiques pénétrèrent dans le camp de Majdanek que les Allemands avaient évacué peu auparavant, y laissant tout intact, y compris les fours crématoires.

Majdanek était un banal camp de prisonniers, qui faisait également office de camp de transit pour certains juifs déportés. Durant toute la durée de son fonctionnement, quelques dizaines de milliers de personnes y avaient trouvé la mort, la plupart de maladie (78.000 d’après les historiens accrédités, 45.000 d’après les révisionnistes).

Toutefois, les Soviétiques profitèrent de la présence des fours crématoires pour orchestrer une propagande d’atrocités: ils prétendirent qu’à Majdanek, les Allemands avaient massacré 1,5 million de personnes dans sept chambres à gaz.

Les photos des crématoires furent publiées dans la presse des pays alliés: ils étaient présentaient comme la “preuve” de la volonté des nazis d’exterminer leurs ennemis et les populations jugées inférieures.

Parallèlement, les Soviétiques appelèrent leurs troupes à venger les “atrocités” de Majdanek: un panneau en russe découvert lors d’une contre-attaque allemande réussie lançait: « Soldats! Majdanek est sans pardon. Vengez-vous sans pitié. »

Photographie prise à Goldap (Prusse orientale), en 1944
Sur le panneau, il est écrit en russe: « Боец! Майданек не прости и зверю беспощадно мсти! », ce qui peut se traduire par: «Soldats! Majdanek est sans pardon. Vengez-vous sans pitié!»
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La soldatesque perpétra des atrocités: viols, massacres de femmes, de vieillards et d’enfants, tortures de soldats faits prisonniers…

Soucieux d’éviter la répétition de cette propagande à Auschwitz, les SS démantelèrent les fours et dynamitèrent les crématoires. L’objectif n’était donc pas d’effacer des traces d’un massacre de masse, mais de prévenir de nouvelles atrocités perpétrées à l’encontre des populations allemandes.

Les tas d’effets personnels

Pensant me réfuter, Raphaël invoquera les tas d’affaires ayant appartenu aux déportés, découverts en 1945 par les Soviétiques et désormais exposés au musée d’Auschwitz.

Valises de déportés, exposées au musée d’Auschwitz.
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Dans un premier temps, je répondrai qu’il faut être cohérent: l’histoire officielle ne peut prétendre d’un côté que les SS auraient soigneusement effacé les traces du massacre, et de l’autre qu’ils auraient laissé derrière eux toutes ces preuves.

M’opposera-t-on que les SS n’ont pas eu le temps de tout détruire? Mais l’histoire officielle prétend qu’à Auschwitz, des fours aux rendements colossaux avaient été construits, que des fosses communes gigantesques (40 m de long, 2 m de large, 4 m de profondeur) permettaient d’incinérer rapidement des tonnes de matières organiques. Par conséquent, les SS auraient disposé des moyens nécessaires pour faire disparaître les vêtements, les chaussures, les valises, les cheveux, etc.

Pour comprendre la présence de ces tas d’effets personnels, il faut remonter à l’automne 1941. C’est à cette époque qu’Hitler ordonna l’expulsion des Juifs d’Europe à l’Est, dans les territoires nouvellement conquis aux dépens des Soviétiques.

La conférence de Wannsee, le 20 janvier 1942, organisa cette déportation à grande échelle. Les Juifs déclarés inaptes au travail seraient déportés vers des ghettos, par exemple ceux de Minsk et de Riga, tandis que les autres seraient utilisés comme main-d’œuvre afin de soutenir l’effort de guerre allemand.

Dans le cadre de cette expulsion, des camps de transit furent construits: Chelmno, Trblinka, Sobibor et Bellec. On laissait aux déportés le strict nécessaire, le reste de leurs affaires était saisi pour être recyclé(j’y reviendrai) ou donné à des colons allemands et à des sinistrés des bombardements.

Auschwitz ayant lui aussi servi de camp de transit, la provenance des affaires découverte en 1945 par les Soviétiques est évidente: elles avaient été prises aux Juifs destinés à l’Est et à ceux qui resteraient au camp pour y travailler.

Ces objets ne sont donc pas la preuve d’un massacre de masse.

Les prothèses

Certes, les quelques centaines de prothèses exposées dans une vitrine peuvent impressionner. De façon évidente, ceux qui les ont portaient sont morts, probablement à Auschwitz.

Prothèses de déportés, exposées au Musée d’Auschwitz.
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Faut-il toutefois s’en étonner? Hélas, non, car au cours de cette déportation massive organisée dans la précipitation et en pleine guerre, de nombreux affaiblis (vieillards, handicapés, malades, nourrissons…) sont morts, soit lors du transport, soit dans les camps de transit.

Les fouilles menées à Treblinka, Chelmno, Sobibor et Bellec ont permis la découverte de nombreuses fosses communes creusées dans le plus grand désordre. Les SS y ont enterré des milliers de corps de déportés morts dans les trains ou euthanasiés à leur arrivée, car jugés contagieux ou incapables d’aller plus loin.

Les centaines de prothèses exposées à Auschwitz ne sont donc pas la preuve d’un massacre de masse.

Les cheveux

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