Un Roumain a été condamné à de la prison pour révisionnisme. Il n’y a là rien qui me surprenne: en France, il a fallu attendre vingt ans après l’adoption de la loi Gayssot pour qu’un révisionniste soit incarcéré en vertu de ce seul texte. La “loi Gayssot” roumaine a été adoptée en 2002. Nous sommes donc dans la même configuration.
D’après ce que j’ai pu apprendre, même s’il refusait de faire appel, le condamné pourrait éviter prison: car il bénéficie d’une mise à l’épreuve de deux ans. Mais qu’importe: la Justice roumaine a franchi le pas. Désormais, elle sanctionnera le révisionnisme par de la prison: avec sursis d’abord, sans sursis ensuite. On a vécu la même chose en France: au début, les magistrats n’ont pas osé: ils se sont contentés d’infliger de la prison avec sursis. Mais ils avaient mis en branle la machine répressive. Et cette machine n’a ni interrupteur, ni frein. Dans le courant des années 2000, emportés par l’élan, ils ont infligé du ferme. C’est ainsi que le 9 juillet 2010, je me suis retrouvé en prison. Cinq ans plus tard, j’ai dû m’exiler pour ne pas y retourner.
Le même phénomène touche aujourd’hui la Roumanie. Non seulement il se renforcera là-bas, mais aussi, tel un cancer, il s’étendra à tous les pays de l’Est qui se sont doté de lois antirévisionnistes.
Pourquoi en irait-il autrement? La Shoah est devenu la religion d’État de nos sociétés. Cette religion justifie la morale «antiraciste» chère aux mondialistes. Hier, je l’ai répété dans ma vidéo. Or, on n’attaque pas impunément le dogme central d’une religion d’État. Bien au contraire: cette hardiesse, on la paye cher, très cher. En Allemagne, Germar Rudolf, Sylvia Stolz, Horst Mahler et Ursula Haverbeck l’ont vécu. Pensons également à Wolfganf Fröhlich en Autriche: ce héros a passé plus de dix ans derrière les barreaux pour révisionnisme; il a amplement mérité le Prix international Robert Faurisson qui lui a été décerné cette année.
Faut-il désespérer? Non. Car si l’on peut embastiller des gens, on ne peut enfermer une vérité. Traversant les barreaux, la vérité voyage, et elle trouve toujours des gens par la recevoir. Un jour, le professeur Faurisson m’a dit:
Nous donnons le cafard à nos adversaires. Savez-vous pourquoi Reynouard? Car nous somme des cafards. Les cafards, vous les écrasez, vous pensez vous en être débarrassé et… il en ressort toujours de dessous les meubles.
En disant cela, le professeur Faurisson souriait, car il savait que son œuvre lui survivrait. Il avait raison…