Le sens du combat politique

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Un dessin de Chard a paraître demain dans Rivarol montre des partisans Marine Le Pen et d’Eric Zemmour qui s’invectivent. Au premier plan, un électeur du camp national prostré, car ignorant pour qui voter.

En math, quand un problème semble insoluble, c’est qu’on le pose mal. Il faut alors relire l’énoncé et l’envisager autrement.

En politique, l’énoncé du problème tient en six mots : « Quelle type de société voulons-nous? » Réponse: celui qui favorisera le mieux la réalisation de nos fins dernières. D’où cette nouvelle question: « Pourquoi sommes-nous sur Terre? »

Pour ma part, je réponds:

  • je suis sur Terre pour me bonifier; afin qu’à ma mort, je puisse réintégrer l’Unité (ou, du moins, m’en approcher).
  • or, je me bonifierai en servant le Bien commun.
  • sachant que le national-socialisme est centré sur le service Bien commun, alors je lutte pour l’établissement d’une société nationale-socialiste.

Mais dans cette lutte, je rencontre un obstacle: le mythe des « chambre à gaz ». Il permet aux adversaires de diaboliser le national-socialisme, donc d’empêcher toute renaissance nationale.

Voilà pourquoi j’ai dédié ma vie au révisionnisme. A mes yeux, le combat national ne peut ignorer le révisionnisme, sans quoi il se condamne à l’échec.
Nos adversaires le savent : d’où la loi antirévisionniste (loi Gayssot) promulguée en juillet 1990. Elle permet d’embastiller les révisionnistes. En 2010, j’en ai fait l’expérience. Cinq ans plus tard, j’ai dû m’exiler pour ne pas retourner en prison.
Dans un article intitulé « Liberté d’expression: pour un libre marché des idées et des opinions », un auteur libéral souligne :

La loi Gayssot (1990) a créé un délit d’opinion sur la Shoah, ce qui est contradictoire avec le concept même de science, car la science remet en cause par nature les certitudes précédemment acquises[efn-note]Damien Theillier, Liberté d’expression : pour un libre marché des idées et des opinions, contrepoints.org[/efn_note].

Si nos adversaires ont commis une telle entorses aux « grands principes » (liberté de recherche, d’expression et d’opinion), c’est parce qu’ils savent que le révisionnisme constitue un danger capital pour le Système: d’où leur volonté d’empêcher à tout prix que le combat politique emprunte cette voie.

Dans leur action publique, Le Pen et Zemmour soutiennent-ils la cause révisionniste? Non. On me répondra qu’ils saboteraient leur action. Mais s’ils craignent avant d’arriver au pouvoir, alors ils craindront aussi après. Certes, Zemmour a réclamé l’abolition des lois mémorielles 1. Au début des années 90 toutefois, Jacques Toubon s’était, lui aussi, prononcé contre la loi Gayssot, une prise de position vite oubliée lorsqu’il fut nommé ministre… de la Justice.

Je ne prends donc parti ni pour Le Pen, ni pour Zemmour. Je mène le combat politique comme je pense qui doit l’être.