Un enseignement des élections européennes

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J’ai l’audace de l’écrire : les élections européennes confirment ce que je dis depuis des années. En effet :

  • Le scrutin a vu la poussée de forces politiques qui, à tort ou à raison (c’est sans importance ici), sont considérées comme des alternatives au Système, voire des rejets du Système : populistes, ultra-conservateurs, eurosceptiques, écologistes, souverainistes, identitaires, nationalistes…
  • Malgré cela, la poussée n’a pas été un raz-de-marée, loin s’en faut : les forces gouvernementales (qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition) bénéficient encore d’une solide réserve d’électeurs.

J’y vois la preuve de ce que j’ai toujours dit, à savoir : que les peuples ne sont pas des entités totalement manipulables. Certes, ils sont manipulables dans une certaine mesure mais, au fond, ils savent ce qu’ils veulent et sont capables de l’exprimer. Pour l’heure, une majorité soutient encore le Système ou, du moins, refuse de rejoindre les rangs des vraies forces d’alternative. Tout simplement par peur de perdre ses “libertés individuelles”, ses “acquis sociaux” et ses prérogatives diverses. Malgré cela, on enregistre une augmentation du nombre d’électeurs qui émettent un vote de protestation parce qu’ils estiment certaines limites dépassées.
D’où l’intérêt du combat politique, même si, au moment où j’écris, nos idées restent minoritaires. Les peuples restant libres, ils seront libres, un jour où l’autre, de nous rejoindre.

Sachant que, face à la poussée de ladite “extrême droite”, le Système n’a plus aucun projet crédible à proposer, sa seule façon de garder le pouvoir sera toute négative. Autrement dit, son message se réduira à ceci : “C’est nous ou le retour à la barbarie.” Aussi brandira-t-il le “péril fasciste” en répétant à l’infini ses deux slogans maîtres : “On sait où ça a mené !”, “Celui qui ignore son passé est condamné à le revivre”… La cible première de cette propagande sera la jeunesse, plus particulièrement celle des écoles : on lui inculquera chaque jour davantage le “devoir de Mémoire”.

Voilà pourquoi je pense que, dans les prochaines années, le révisionnisme aura un rôle important à jouer. Certes, il n’est pas l’alpha et l’oméga du combat politique : le combat doit embrasser bien d’autres sujets ; mais le révisionnisme en restera une composante essentielle.
Sachant qu’il est hors-la-loi, on ne peut compter sur les partis politiques électoralistes pour le soutenir ouvertement. Un tel combat ne peut être soutenu que par des “têtes brûlées”, des sacrifiés qui se dévouent entièrement à cette cause. La Providence m’a désigné pour en faire partie. Pour moi, c’est un immense honneur et je ne faillirai pas à ma mission.

À bientôt, donc, pour la suite de mes vidéos.