Il y a neuf ans exactement, le 9 juillet 2010 à 9 heures du matin, deux inspecteurs belges venaient m’arrêter à mon domicile. Ils agissaient sur la demande de la France qui, sur injonction de la LICRA, me réclamait afin que je purge ma peine d’un an de prison pour « contestation de crime contre l’humanité. Le soir, je dormais en prison…
Neuf ans plus tard, je suis toujours là et toujours plus actif.
Malgré eux, mes adversaires ont donc servi la cause révisionniste.
Car si je n’avais pas été en prison, alors jamais je n’aurais perdu ma famille, c’est-à-dire mes enfants que j’aimais tant et dont je m’occupais beaucoup (tous ceux qui m’ont connu à cette époque peuvent en témoigner; je jouais avec eux, les emmenais au parc, leur faisais la lecture, la cuisine, les baignais… ). Et si je n’avais pas perdu ma famille, alors jamais je ne me serais exilé en Angleterre pour fuir la répression. Car j’aurais su que mon épouse refuserait de me suivre et je n’aurais jamais pu me séparer de mes enfants.
Ayant perdu ma famille et croyant que ma nouvelle compagne me suivrait, alors je suis parti pour l’Angleterre.
Si je ne l’avais pas fait, aujourd’hui, je croupirais en prison, et pour longtemps…
Ma compagne ne m’a finalement pas suivi. Au départ, j’en ai éprouvé une douleur qui ma fait connaître des envies de suicide (voir ma vidéo de l’époque : « Avant de vous dire adieu »). Puis je me suis ressaisi : j’ai découvert le bouddhisme et le chamanisme. En quatre ans, j’ai davantage évolué qu’en vingt ans. C’est ce qui m’a d’ailleurs permis de perdre 40 kg.
Neuf après, je me suis un militant révisionniste bien plus solide et bien plus aguerri que je ne l’étais avant toutes mes aventures.
Voilà pourquoi je ne hais personne, ni ceux qui m’ont abandonné, ni mes adversaires. Tous ont joué leur rôle. Tous, finalement, ont contribué à servir la cause révisionniste, qu’ils l’aient voulu ou non.
J’en suis venu à la conclusion que la Vie est un immense « jeu » : chacun y joue son rôle propre qui s’inscrit dans le grand Tout. Ce qui nous apparaît « Mal » concourt en vérité au Bien, même si cela ne nous apparaît pas immédiatement. A condition toutefois de l’accepter et d’aller de l’avant, sans s’accrocher à un passé révolu. Car tel est l’intérêt de ce « jeu » : nous faire progresser dans notre chemin de vie(s) vers la libération finale (que certains appellent « Paradis », « Nirvana »…).
Telle est du moins ma vision des choses désormais. Je ne force personne à la partager, car je me trompe peut-être. Peut-être suis-je un illusionné. Mais quand on pense ainsi, alors on n’éprouve ni haine, ni peur. Alors on se sent léger, suffisamment léger pour remplir au mieux sa mission malgré les obstacles.
Cet après-midi, je mettrai en ligne l’épisode 3.2 de ma série : « SHOAH : tabou éternel ? » Demain, sur le serveur Discord, je donnerai une conférence sur les « chambres à gaz ».