S’exprimant lors de la 3e journée des Justes, Yves Ternon a lancé : « Tant qu’il y a des négationnistes, le génocide n’est pas terminé ». De tels propos ne me surprennent pas : en effet, l’objectif des gardiens de la Mémoire est, à terme, que le “négationnisme” soit reconnu comme un crime contre l’humanité. Les révisionnistes seraient alors déclarés complices du génocide qu’ils contestent, au même titre qu’un simple gardien ou qu’un comptable d’Auschwitz. Telle est la logique interne des propos tenus par Yves Ternon.
S’ils parviennent à leur fin, les chantres de la Mémoire pourront alors :
– obtenir l’interdiction du “négationnisme” (ce “crime contre l’humanité”) sur toute la planète ;
– organiser la traque des “méchants”, même une fois le dernier gardien de camp mort. Il ne s’agira plus, alors, de traquer les anciens “nazis” égrotants, mais les “négationnistes” en pleine force de l’âge.
– faire voter des lois punissant la “contestation de crimes contre l’humanité” de peines pouvant aller jusqu’à la prison à vie. Peut-être même les révisionnistes pourront-ils alors être extradés et jugés en Israël, au nom d’une “justice internationale”.
L’avenir menace d’être sombre. Mais, pour moi, cela ne change rien. Je continue et je continuerai. Dans cette affaire, mon destin personnel est sans importance.