Ce 9 février, la question de l’extradition de M. Reynouard vers la France était débattue au Tribunal du Shérif d’Édimbourg.
M. Reynouard devait comparaître en visioconférence, mais à cause d’un problème technique, il ne comparut pas. Toutefois, l’audience fut maintenue, car son avocat a affirmé avoir le soutien complet de son client dans la défense de ses intérêts.
L’avocat de M. Reynouard a informé le tribunal qu’il a reçu la vidéo qui a valu à son client la condamnation pour laquelle la France réclame son extradition. Cette vidéo est en effet très importante dans cette affaire.
Rappelons que les autorités françaises ont fondé leur demande d’extradition en accusant le M. Reynouard de «racisme/xénophobie» (l’un des 23 crimes et délits pour lesquels l’extradition depuis le Royaume-Uni vers la France est immédiate), car les faits pour lesquels le révisionniste a été condamné en France (à savoir «négation de l’Holocauste») ne constituent pas un délit au Royaume-Uni, ce qui empêche légalement son extradition.
L’avocat de M. Reynouard a donc déclaré qu’il désire établir si la vidéo incriminée relève bien du racisme et de la xénophobie, car si tel n’est pas le cas, la demande d’extradition de la France sera jugée irrecevable.
Le Shérif Alistair Noble a donc décidé qu’une nouvelle audience préliminaire se tiendrait le 9 mars, et une audience pour débattre de la question de l’extradition a pour le moment été fixée au 6 avril.