Soucieuses d’incarcérer Vincent Reynouard au plus vite, en avril dernier, les autorités françaises ont demandé à la justice écossaise de les autoriser à rendre applicables trois jugements rendus alors qu’il était en exil en Grande-Bretagne.
Au total, les peines se montent à quinze mois de prison ferme. Cette procédure, appelée « extension de remise », est habituellement réservée aux seuls délits jugés graves (terrorisme, trafic d’armes ou de stupéfiants).
C’était la première fois qu’elle était utilisée pour de simples délits de presse passibles de moins d’un an de prison. La réponse de l’Écosse était donc incertaine, du moins en théorie. Mais elle a été positive.
Dans cette vidéo, Vincent Reynouard revient sur cette affaire puis explique pourquoi, malgré la menace, il continuera la lutte jusqu’au bout.