La vérité n’intéresse pas le vainqueur, au contraire.

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10 juin 2018 : à Oradour, on commémorera le 74ème anniversaire de la tragédie. Autrement dit, on ressassera la thèse officielle qui, bien qu’elle ait évolué depuis 1944, reste celle du « massacre » commis par des Waffen SS sur un village totalement innocent. Il s’agit d’un récit « politiquement correct », mais très éloigné de la vérité historique. Cependant, depuis 1945, la vérité n’intéresse pas le vainqueur. Au contraire, il la redoute.
Les clins d’oeil de l’histoire sont parfois malicieux : le 10 juin 1943, soit un an jour-pour-jour avant le drame d’Oradour, Berlin annonça que de nouveaux documents saisis confirmaient la culpabilité soviétique dans le massacre de Katyn (voy. ci-dessous, Paris-Soir, 11 juin 1943, p. 2).

Deux ans , donc, avant la fin de la guerre, la vérité était parfaitement connue.

Mais au procès de Nuremberg le vainqueur l’occulta de façon éhontée. Sur ce sujet, je renvoie aux trois études du professeur Faurisson : « Katyn à Nuremberg » (Katyn à Nuremberg ; Retour sur Katyn à Nuremberg ; Nouveau retour sur Katyn à Nuremberg).

Le vainqueur et ses sbires ont toujours su prostituer la Justice (devenue leur justice) afin qu’elle serve leur cause. Dans l’affaire d’Oradour, j’ai été traîné devant les tribunaux. Mes procès en première instance et en appel furent surréalistes. Mon avocat, Maître Delcroix, me confia qu’il n’avait jamais rien vécu de pareil (pourtant, il en avait vu…). Aujourd’hui, je mets donc à la disposition du public un document épuisé depuis 15 ans : le compte rendu de mon procès en première instance dans l’affaire d’Oradour. Vous y découvrirez, documents à l’appui, une mascarade judiciaire absolument éhontée, tant il est vrai qu’un mensonge d’État ne peut se protéger qu’au prix de l’injustice.

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