Oui, je suis national-socialiste, et je le revendique

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La revue Ulyces publie aujourd’hui un article intitulé : « Autopsie d’un démon: La France est-elle anti­sé­mite ? » L’auteur écrit :

La profanation du mémorial d’Oradour-sur-Glane, les messages de haines en ligne et les violences récentes font craindre une nouvelle flambée d’antisémitisme en France.

Notez la récupération : le révisionnisme d’Oradour est sans aucun rapport ni avec l’antisémitisme, ni avec une quelconque forme de « racisme ». Et c’est bien ça qui gène nos adversaires, car ils ne peuvent pas ressortir leur semiternel discours: « négationnisme = haine raciste ». Là, il faudrait discuter les arguments des uns et des autres. Alors que font-ils ? Ils pratiquent l’amalgamme. Pensez-vous : quelques jours avant que ce graffiti ne soit écrit à Oradour :

à Paris, un père de famille qui allait cher­cher sa fille chez ses parents a été agressé dans l’as­cen­seur. Traité selon son témoi­gnage de « sale juif, sale race », il a été frappé, étran­glé, avant d’être poussé dans les esca­liers où il a perdu connais­sance. Ses agres­seurs présu­més ont été placés en garde à vue jeudi 27 août, alors qu’un homme accusé d’une agres­sion anti­sé­mite avec viol en 2014, à Créteil, était inter­pellé en Algé­rie.

Le rapport avec Oradour ? Aucun… mais qu’importe. Désolé, mais la ficelle est vraiment grosse.

Voici comment l’auteur présente mon travail sur Oradour :

Révoqué de l’Édu­ca­tion natio­nale en 1997, l’an­cien profes­seur de mathé­ma­tiques contri­buait la même année à un livre inti­tulé Le Massacre d’Ora­dour. Un demi-siècle de mise en scène, dans lequel la respon­sa­bi­lité de la tuerie est impu­tée aux résis­tants locaux. À l’ap­pui de ses contre­vé­ri­tés, Reynouard citait Otto Weidin­ger, un offi­cier SS qui n’était pas sur place.

C’est tout ? Si, vraiment, mon travail se bornait à cette citation, alors il n’aurait fait peur à personne. Mais comme d’habitude, le journaliste ne m’a pas lu.

Ailleurs, l’auteur s’offusque :

[Reynouard] a purgé neuf mois de prison en 2010 et a conti­nué d’ali­men­ter la chro­nique judi­ciaire en persis­tant à remettre en cause le travail des histo­riens sur la Seconde Guerre mondiale. « Vous me trai­tez de néo-nazi. Et moi, je vous dis : “Pourquoi néo ?” Point final. C’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire », osait-il en 2011 lors du banquet du jour­nal anti­sé­mite Riva­rol, dont il était l’in­vité d’hon­neur.

Le journaliste semble s’offusquer de ma franchise. Pourquoi ? Parce que ces gens préfèrent, et de loin, les « nazis honteux ». Ils peuvent alors les débusquer et dire : « Ils ont eux-même honte de leurs convictions ». Eh bien, pas avec moi. Je suis national-socialiste à 100%, j’admire Hitler et je le revendique. Point final.

Je vous souhaite à Toutes et à Tous une agréable journée.