Malgré la répression sévère, Vincent Reynouard refuse de se taire. À l’occasion du 80ème anniversaire de la tragédie d’Oradour-sur-Glane, il diffuse un nouveau documentaire sur l’affaire: «Oradour: 52 minutes pour l’honneur des victimes».
Ce travail s’appuie sur des documents auxquels il a enfin pu avoir accès. Loin de contredire les conclusions exposée en 2022 dans son ouvrage Oradour, le cri des victimes, ces pièces historiques les renforcent au contraire.
Les fraudes des fabricateurs de la thèse officielle apparaissent désormais en pleine lumière. En particulier, le faux témoin Marguerite Rouffanche (la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église et dont le récit du 30 nombre 1944 fonde la thèse officielle) est totalement démasqué : document après document, on peut suivre ses évolutions contradictoires.
Quant à son témoignage «officiel» du 30 novembre 1944, l’original enfin accessible montre qu’il a été raturé et modifié pour tenter de le rendre plus crédible. Les falsificateurs sont pris en flagrant délit.
«Oradour: 52 minutes pour l’honneur des victimes» synthétise les principaux arguments révisionnistes tels qu’ils se présentent aujourd’hui. Fondé sur des documents et des constats matériels, il donne une argumentation implacable qui réfute l’histoire officielle.
Avec ce documentaire, Vincent Reynouard apparaît plus que jamais comme le spécialiste de l’affaire d’Oradour.
Plan de l’exposé :
- Mensonges autour de l’explosion qui déclencha la tragédie
- Le massacre des hommes
- Les corps déchiquetés de femmes et d’enfants retrouvés dans l’église
- Explosion de la « caisse » : les gardiens de la Mémoire dans l’impasse
- Le prétendu incendie général dans l’église
- Des boiseries préservées
- La fusion partielle des cloches
- La croix faîtière confirme que le clocher a violemment explosé
- L’explosion du clocher à l’origine de la mort des femmes et des enfants
- Les Waffen SS n’ont pas voulu faire exploser l’église
- La mystérieuse « caisse » est une invention
- L’origine de la tragédie à l’église : une série d’explosions sous les toitures
- Les maquis utilisaient les églises pour constituer des arsenaux clandestins
- Oradour abritait un maquis structuré et armé
- Oradour, une étape dans un réseau d’évasion de pilotes alliés
- Le faux témoin Marguerite Rouffanche
- Pourquoi les Waffen SS sont-ils venus à Oradour ce 10 juin 1944 ?
- Ce qui a dû se passé ce 10 juin tragique
- Conclusion générale