Pour redevenir maître de notre destin

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Dans son éditorial du 9 octobre 1941, Marcel Déat écrivit :

Il y a des gens pour qui la révolution nationale se résume en trois haines, celle du juif, celle du franc-maçon et celle du parlementaire.

Sans nier la nécessité de « nettoyages impitoyables », l’éditorialiste prévenait :

Mais ce sont là des conditions préliminaires, l’effort constructif a une tout autre ampleur. […] construisons, en accord total avec la révolution nationale-socialiste, une Europe pacifiée, une Europe autonome, une Europe socialiste.

Marcel Déat conviait donc le peuple à ne pas « prendre l’accessoire pour l’essentiel » : l’essentiel n’était pas la lutte (certes nécessaire) contre les forces mauvaises, mais la construction d’une Europe maîtresse de son destin.

Vivant au Royaume-Uni où les autorités sont moins regardantes, je me suis livré à une expérience sur moi-même : depuis huit semaines, je vis comme si le Covid-19 n’existait pas. Autrement dit, je sors dans la rue et je prends le train de banlieue sans gants, sans masque, sans respecter les « distances de sécurité ». Pour corser le tout, dans les espaces publics ou les magasins, je n’utilise jamais le gel hydroalcoolique ; rentré chez moi, je ne lave ni mes mains, ni les fruits et légumes que j’ai achetés. Il m’arrive de consommer sans attendre une ou deux pommes que je viens d’acheter, alors qu’elles étaient exposées dans les rayons, sans aucune protection.

Résultat : au bout de huit semaines, aucun symptôme. Rien. Juste un faible écoulement nasal banal.

Conclusion : je n’ai nul compétence pour me prononcer sur l’existence ou l’inexistence du Covid-19. Un révisionniste doit rester prudent. Mais l’expérience menée sur moi-même semble confirmer que, virus ou pas, quand on vit sainement, avec une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier, sans excès ni dans un sens ni dans l’autre, un bon moral soutenu par un foi en l’avenir, alors on ne risque rien. Je pense qu’il en va de même, collectivement, face aux parasites sociaux et/ou aux tendances sociales mauvaises : un peuple sain n’en sera pas la victime ou s’en débarrassera tout naturellement.

Moralité : notre avenir est avant tout entre nos propres mains. Croire que le danger est exclusivement extérieur me paraît être une erreur (ou une excuse). Au niveau individuel comme au niveau collectif, le danger extérieur se présente quand nous n’avons pas su maintenir l’intérieur sain. Le combat est donc avant tout sur nous-mêmes : que ce soit matériellement, intellectuellement ou spirituellement, vivons conformément à l’ordre naturel (reflet de l’ordre divin). Autrement dit, retrouvons un idéal supérieur, qui nous entraîne vers le haut. Attirés par des horizons purs et nobles, nous dirons alors tout naturellement « zut ! » aux exploiteurs de la peur, « menteurs ! » aux exploiteurs du mensonge et « dehors ! » à tous les parasites. Bref, nous (re)deviendrons les maîtres de notre destin. Naturellement. C’était le message de Marcel Déat.