D’Auschwitz à Oradour, les partisans de l’Histoire officielle redoutent la matérialité des faits

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Chers Amis, chers Contradicteurs,

Je précise que, désormais, je ne me laisserai plus distraire par les remarques, les objections et les questions. Non par mépris, mais parce que je tiens tout d’abord à finir ma série sur le national-socialisme allemand.

J’en suis en deux tiers environ et bientôt, je synthétiserai la question essentielle du prétendu « Holocauste ».
À ce sujet, j’ai invité mes adversaires à une confrontation loyale, face à face. J’ai mis en jeu l’argument dont le professeur Faurisson avait fait son cheval de bataille; un argument qualifié de « falsification négationniste » par le site PHDN. Mes contradicteurs disposaient donc de tous les arguments pour me répondre. Ils ont refusé la confrontation. « Bomber Harris » a expliqué pourquoi. Je laisse les gens conclure.

Un de leurs arguments pour refuser le débat est très ancien: « Débattre de l’Histoire avec les révisionnistes serait leur conférer le statut d’historiens, ce qu’ils ne sont pas. »
Pour ma part, je n’ai jamais revendiqué la qualité d’historien. Je me suis toujours qualifié de « libre chercheur ». Le concepteur du Centre de la Mémoire d’Oradour, Jean-Jacques Fouché, a répondu qu’un « libre chercheur » s’affranchit des obligations méthodologiques que l’historien doit respecter, donc qu’il ne fait pas de l’Histoire, mais qu’il développe des arguments fallacieux appuyés sur des sources secondaires. Ainsi justifiait-il le refus du débat que j’acceptais d’avance avec les défenseurs de la thèse officielle: on ne discute pas avec un incompétent qui profère des sottises.

Il n’empêche qu’après la publication de mon livre, le discours officiel changea: dans les ruines de l’église d’Oradour, le guide développait désormais des arguments techniques pour expliquer la fusion de la cloche alors que le confessionnal en bois, lui, n’avait pas brûlé. Et pour rendre crédible le récit de Marguerite Rouffanche (présentée comme l’unique femme ayant échappé au massacre de l’église), il invoquait l’existence d’un « buisson » d’une hauteur de 4 mètres devant le vitrail central. Ce « buisson » aurait amorti et interrompu sa chute depuis le vitrail.

Disposant de l’enregistrement vidéo du discours du guide, j’ai pu répondre. J’ai démontré :

  • la fausseté de ses arguments techniques relatifs à l’incendie de l’église: ils ne tiennent pas compte de rayonnement thermique et de la diffusion de la chaleur au sein d’un alliage métallique;
  • qu’aucun « buisson » n’avait jamais existé devant le vitrail central: les photos d’époque l’attestent et les constats que l’on peut faire aujourd’hui confirment.

Bref, mes arguments n’étaient pas sots et, surtout, ils permettaient de discuter la matérialité des faits. Dès lors, pourquoi ne pas en débattre, loyalement, face à face, afin de vider la question une fois pour toutes?

Car d’Auschwitz à Oradour, cette matérialité effraie ceux du camp d’en face. Ils savent en effet qu’un débat porté sur cette question empêche tous les faux-fuyants:

  • sous le vitrail central de l’église d’Oradour, y avait-il un « buisson » qui aurait rendu possible la fuite de Marguerite Rouffanche? Non, les constats matériels l’attestent; il suffit de ses yeux pour s’en rendre compte. Par conséquent, l’élément essentiel de son témoignage est faux, ce qui remet en cause toute la version officielle du massacre de l’église;
  • sur le toit de la morgue 1 du crématoire 2 du camp de Birkenau, y avait-il des orifices qui auraient rendu possible l’introduction des granulés de gaz mortel? Non, les constats matériels l’attestent; il suffit de ses yeux pour s’en rendre compte. Par conséquent, l’élément essentiel des témoignages est faux, ce qui remet en cause toute la version officielle du gazage de masse à Birkenau.

Voilà pourquoi nos contradicteurs ont toujours refusé le débat porté sur la matérialité des faits. Or, pour étudier cette matérialité, un diplôme d’historien n’est nullement nécessaire. Il suffit de quelques connaissances techniques et d’un bon sens élémentaire.

À cela, nos contradicteurs répliquent que nous « décontextualisons »: « Un événement doit s’étudier dans son ensemble » nous expliquent-ils doctement, « à l’aune de toutes les sources primaires ».
Pardon, mais, quel que soit le contexte :

  • sans « buisson », le récit de Marguerite Rouffanche est physiquement impossible ;
  • sans « trous », les témoignages de gazages au crématoire 2 sont physiquement impossibles.

C’est par là qu’il faut commencer.

Or, les historiens agissent au rebours de cette méthode. À Oradour, c’est flagrant: ayant sélectionné leurs sources pour établir le « contexte » (la division Das Reich sur le théâtre de la guerre, l’Occupation allemande, la tactique de répression, la « terreur nazie »…), ils présentent le drame en lui-même comme une conséquence logique du « contexte », ce qui leur permet d’omettre l’étude de la matérialité des faits. Ils se contentent de « témoignages » qu’ils acceptent d’avance comme autant de confirmations. Si, dans ces récits, des éléments sont trop incroyables, ils passent outre en disant que, de toute façon, l’événement en lui-même est attesté. « Les SS n’ont-ils pas massacré les gens dans l’église et Mme Rouffanche n’a-t-elle pas survécu? Dès lors, inutile de s’interroger sur la façon dont elle s’est échappée. C’est de l’hypercritique négationniste… »

Il en va de même avec l’Holocauste. L’Holocauste, nous disent les historiens, est le fruit d’un « contexte évolutif » : l’antisémitisme traditionnel, exacerbé sous Hitler, et une radicalisation survenue après l’invasion de l’URSS, en juin 1941. À l’appui de cette thèse, ils invoquent les Einsatzgruppen et, surtout, de nombreux propos sinistres tenus par des nationaux-socialistes. De là, ils déduisent qu’à l’automne 1941, Hitler a donné un ordre très probablement oral (« the unwritten order »). Toujours oralement, Himmler l’a passé aux chefs des Einsatzgruppen puis aux responsables de l’Aktion Reinhardt et, enfin, au commandant d’Auschwitz. De Belzec à Auschwitz en passant par Treblinka, Sobibor et Majdanek, les SS ont improvisé des « chambres à gaz » sans plan préconçu. Les uns ont utilisé du monoxyde de carbone, les autres du Zyklon B ou les deux à la fois (à Majdanek). Une fois cette thèse établie, comme à Oradour, la matérialité des faits devient indifférente. Les historiens se contentent de « témoignages » qu’ils acceptent d’avance comme autant de confirmations. Si, dans ces récits, des éléments sont trop incroyables, ils passent outre en disant que, de toute façon, l’événement en lui-même est attesté. « Les SS n’ont-ils pas massacré six millions de Juifs, ne laissant que quelques survivants? Dès lors, inutile de s’interroger sur la façon dont, techniquement, ils ont gazé. C’est de l’hypercritique négationniste ».

D’Auschwitz à Oradour, tout cela n’est qu’enfumage. D’où le refus, chez nos adversaires, de la confrontation loyale, avec un contradicteur qui souhaite discuter la matérialité des faits. Pour l’heure, le rideau de fumée demeure. Mais un jour où l’autre, le vent de la vérité se lèvera, qui dissipera tous les mensonges.