Sans surprise, Rémy Daillet et sa famille ont été expulsés de Malaisie. D’après une source de l’AFP citait par le Parisien, ils ont été remis aux autorités françaises à l’aéroport de Kuala Lumpur1: « “Ils ont pris un vol commercial vers l’aéroport de Changi à Singapour avec une escorte de sécurité renforcée” […] Ils doivent ensuite prendre un vol pour Paris où ils sont attendus lundi matin2. »
Ses trois avocats ont interjeté appel contre la décision d’expulsion3. Mais comme je l’ai déjà écrit dans un précédent message, c’est trop tard : sauf imprévu, même si l’illégalité de l’expulsion est finalement reconnue, Rémy Daillet sera jugé (et très probablement condamné) en France. Tout comme les autorités allemandes l’ont dit avec Germar Rudolf, les autorités françaises diront : « On le rendra au pays où il vivait, mais après qu’il ait purgé sa peine… »
Je me souviens la première fois que la Police judiciaire m’arrêta pour m’interroger dans une affaire de révisionnisme. C’était à Caen en 1991. J’avais 22 ans, le soleil brillait. Assis à l’arrière de la voiture banalisé qui m’emmenait dans les locaux de la PJ, je regardais les gens assis à la terrasse des cafés. Je me suis alors dit : « Mon combat, il s’en moquent! S’ils savaient pourquoi j’étais dans cette voiture, ils me crieraient : “Bien fait pour toi, sale facho” ». Les années suivantes ont confirmé cette impression de jeunesse. Si je n’ai jamais désespéré, c’est parce que j’ai toujours ressenti un appel au plus profond de moi : l’appel à continuer, pour le national-socialisme.
A ma différence, Rémy Daillet est davantage connu ; ils compte des milliers de soutiens. Son combat vise à chasser Emmanuel Macron et à instaurer un nouveau régime en France, avec une épuration des politiciens et des fonctionnaires hostiles. D’où l’intérêt de son cas. Que vont faire ses soutiens? Pour eux, c’est le moment où jamais de s’unir et d’agir.
Pour l’heure, j’attends de voir… Mais je l’avoue, je ne suis guère optimiste.