L’article ci-dessous est paru le 17 août 1941 dans le quotidien L’Ouest-Éclair (édition de Caen). La directrice de la Croix-Rouge française racontait le sévices vécus, par elle et par d’autres femmes arrêtées, dans une prison britannique.
Je vous invite à mener l’expérience suivante : montrez cet article à un partisan de « l’historiquement correct ». Il le soupçonnera immédiatement d’être mensonger ou, du moins, fort exagéré. « Comment croire un tel récit, dira-t-il, alors qu’il est paru dans un journal collabo ? » Personnellement, je suis d’accord : un tel récit doit être considéré avec circonspection. Avant de conclure, une enquête s’impose… (que je mène).
Cependant, ce même partisan de « l’historiquement correct » croira les témoignages des anciens déportés lorsqu’ils prétendent raconter la « barbarie nazie ». Certes, il est sera prêt à admettre quelques « erreurs », mais il soulignera que cela ne change rien à la réalité de cette « barbarie nazie ».
C’est là que réside l’éternelle mauvaise foi. On traite les témoignages très différemment selon le camp dont ils proviennent. Ce fait n’est pas nouveau. Dans sa déclaration finale à Nuremberg ; Hermann Göring déclara :
« Les déclarations sous serment des accusés ont été acceptées comme véridiques là où elles pouvaient étayer l’Accusation, et en même temps considérées comme parjures lorsqu’elles étaient en opposition avec l’Accusation. Cette conception est très primitive, mais ne forme pas une base convaincante pour la production des preuves » (TMI, vol. XXII, p. 393).
Sachant que depuis 70 ans, cette méthode est appliquée, on ne sera pas surpris que, sur de nombreux points cruciaux, l’histoire officielle soit sans valeur.